« Son maître lui dit : C’est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton maître » (Matthieu 25.21et 23).
Dans Matthieu 25, Jésus donne divers enseignements concernant le jugement à venir, et il utilise quelques illustrations, parmi lesquelles, la parabole dite des talents (Matthieu 25.14/30). Ce qui est souligné, d’une manière très positive par Jésus, c’est la fidélité des deux premiers serviteurs. Ce n’est pas leur succès qui est mis en avant, mais leur fidélité.
Mère Térésa avait bien compris cette loi spirituelle puisqu’elle a dit : « Je ne prie pas pour le succès mais pour la fidélité ». Au bout du compte, lorsque nous devrons rencontrer notre Créateur, ce n’est pas nos succès qui seront jugés, mais notre fidélité, et même plus encore, notre fidélité dans les petites choses, comme le rappelle cette parabole.
Réussir sa vie ce n’est pas forcément obtenir d’immenses succès, mais c’est rester fidèle à celui qui nous a accordé sa grâce, c’est rester fidèle à sa grâce, à son amour, à son enseignement.
En parlant de cet accès au royaume des cieux, Jésus indique que ce ne sont pas ceux qui auront eu du succès qui y entreront, mais ceux qui auront entretenu avec lui une relation intime, faite d’amour fidèle : » Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! N’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton nom ? N’avons-nous pas chassé des démons par ton nom ? Et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité » (Matthieu 7.21/23). On ne peut pas être plus clair ! Les succès de tel évangéliste, de tel prophète, de tel homme d’église, ne sauraient constituer une preuve de réussite aux yeux de Dieu. Ce que Dieu va juger, c’est la fidélité de chaque croyant et non ses miracles.
Le verbe connaître qui est employé ici : « je ne vous ai jamais connu », nous parle d’une connaissance due à l’intimité, à la communion, dans une relation fidèle.
La réussite finale, l’entrée dans le royaume nous sera accordée, non en fonction de nos succès, de nos œuvres, de nos exploits, mais en fonction de notre fidélité envers celui qui nous a aimés le premier, en fonction de notre fidélité à le suivre.
Un conseil pour ce jour :
Faites comme Mère Térésa, ne priez pas pour avoir du succès, mais priez pour que votre fidélité envers le Seigneur, et lui seul, soit maintenue, quelles que soient les circonstances de la vie par lesquelles vous passez.