* JESUS REVIENT *

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Le vrai Nazaréen (2) ( La Bonne Semence )

Alors j'ai dit?: Voici, je viens?; il est écrit de moi dans le rouleau du livre. C'est mes délices, ô mon Dieu, de faire ce qui est ton bon plaisir, et ta loi est au-dedans de mes entrailles.

Psaume 40. 7, 8

La pensée de Dieu à l'égard du nazaréat paraît s'exprimer déjà bien avant la Loi, non dans des ordonnances de pratique extérieure, mais dans un exemple remarquable de consécration morale, celui de Joseph. Au sujet de «celui qui a été mis à part de ses frères» (Genèse 49. 26), il est dit à deux reprises?: “L'Éternel était avec lui” (39. 3, 23). C'est un beau type de Christ, le vrai Nazaréen.

Jésus a été le vrai Nazaréen, le seul, entièrement consacré à Dieu. Cette consécration n'avait pas besoin des signes extérieurs requis par la Loi. Il n'avait pas fait vœu de nazaréat?: “Le fils de l'homme est venu mangeant et buvant”?; mais “l'ami des publicains et des pécheurs» (Matthieu 11. 19) apportait partout la sainteté d'une humanité parfaite. C'est “dans ses entrailles” qu'était cette Loi sous laquelle il était né (Galates 4. 4) afin de l'accomplir bien au-delà de sa lettre.

Il l'accomplissait, en particulier, sur ce point essentiel auquel personne n'avait pu satisfaire?: une consécration volontaire dans l'obéissance. Rien n'a été prescrit pour l'enfant Jésus à ses parents, à la différence de Jean (comparez Luc 1. 15 avec le verset 35). Il est venu pour obéir, mais il est venu de lui-même – “Voici, je viens…” – aussi bien qu'envoyé par Dieu?; il s'est anéanti lui-même, et s'est abaissé lui-même (Philippiens 2. 7, 8). Une sainte volonté d'obéissance et de renoncement répondait chez lui à la volonté de Dieu son Père. Ses délices étaient de faire cette volonté divine, dans un monde qui s'y opposait. Aussi a-t-il “appris l'obéissance par les choses qu'il a souffertes” (Hébreux 5. 8)?: non qu'il ait dû apprendre à obéir, mais il a appris ce que comporte l'obéissance là où tout est en contradiction avec Dieu.

Nous ne pouvons considérer ce nazaréat de Jésus sans adorer. Quelle «séparation» morale absolue, au sein même du mal?! Quelle abstention de toutes les choses que le monde apprécie et loue, quelle absence de toute recherche de lui-même, de tout désir de plaire à lui-même (Romains 15. 3)?! Quelle inaltérable pureté alors qu'il se trouvait constamment en contact avec des hommes souillés?!

 



12/03/2019
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